Découvrez comment la notion de race influence la perception des chevaux de dressage. Explorez les stéréotypes, le rôle des stud books, et comment l'internationalisation du marché redéfinit les critères de race.
Après nos deux premiers articles sur le juste prix d'un cheval de dressage (lire ici) et le potentiel d'un jeune cheval à vendre (lire ici) nous tenions à revenir sur la notion de race.
En dressage, nous sommes familiers avec les chevaux allemands (Hanovriens, Oldenbourgs, Westphaliens...), hollandais (KWPN), belges (BWP, SBS), danois, suédois ...
Nous sommes également très friands de stéréotypes qui veulent que les KWPN aient beaucoup de sang, que les hanovriens aient de super looks, etc ... Par exemple, le Selle Français n'a pas forcément la réputation d'être un bon cheval de dressage. Et pourtant, détrompez-vous il peut être parfaitement aussi qualiteux qu'un cheval étranger et d'ailleurs en partager intégralement la génétique ... Pourquoi ?!
Que veut dire exactement la race d'un cheval et comment la détermine-t-on ? Une race permet-elle réellement de définir les caractéristiques d'un cheval ? Ou notre imaginaire collectif tendrait-il à nous jouer des tours ?
Un même étalon, approuvé par plusieurs stud books, peut en réalité produire des poulains de races totalement différentes. Ainsi, vous pouvez trouver des descendants de l'étalon KWPN Totilas dans toutes les féderations d'élevage notamment Selle Français ou Hanovrien.
De la même manière, il est envisageable de trouver un poulain Selle Français, né en France, 100% allemand ! En effet, le lieu de naissance, ainsi que les stud books ayant approuvé l'étalon en question, impacte la race du foal.
L'internationalisation du marché des étalons reproducteurs qui ne connait plus de frontières est extrêmement enrichissante pour l'élevage mais discrédite partiellement les à priori sur les races.