Lundi dernier a la demande de la FFE j'étais conviée au séminaire des entraîneurs de dressage pour évoquer les liens entre entraînement et jugement. N'ayant pas souhaité évoquer les problèmes liés aux possibles conflits d'intérêt entre ces deux activités - tant ils semblent évidents et condamnables - j'avais choisi d'orienter mon intervention sur l'aspect positif de leur association.
L'entraîneur doit à tout prix savoir exactement ce que le juge veut voir, il doit savoir entre deux maux, quel est celui qui lui coutera le moins en points. Il doit pouvoir orienter son élève vers la meilleure présentation possible en terme de précision du tracer, il doit l'informer de la décision a prendre en cas d'erreur, bref il doit pouvoir se mettre dans la peau du juge pour optimiser au maximum la présentation de son élève.
Le juge quant a lui doit transmettre a l'entraineur les exigences et les évolutions de la compétition. Il doit s'imprégner de critères techniques afin de mesurer, de distinguer, dans une présentation imparfaite, les différents défauts afin de classer et aussi d'orienter le travail à venir.
Les entraineurs et les juges sont liés par la nécessite de travailler ensemble en bonne compréhension. Leur évolution commune est garante de la cohérence de la compétition ainsi que de l'atmosphère sereine qui doit y régner. Respect et estime voici les attitudes qui doivent prédominer. Il faut pour cela une éducation permanente des uns comme des autres.
Voilà la tâche a laquelle il faut s'atteler pour le salut de notre discipline.