«L’échauffement est un incontournable dans l’entrainement du cheval de sport pour assurer sa sécurité articulaire et musculaire», rappelle le vétérinaire. Les assouplissements participent à améliorer la condition physique du cheval. En liberté, le cheval s’adonne instinctivement à cette routine puisqu’il se roule, se gratte, broute ... A pied, le cavalier peut facilement les reproduire.
Les étirements les plus fréquents consistent à étirer les antérieurs vers l’avant ou à fléchir l’encolure le plus loin possible à droite et à gauche en direction du grasset en encourageant le cheval avec un sucre. A l’entrainement, les mouvements latéraux, les transitions entre et à l’intérieur des allures et l’extension d’encolure permettent d’améliorer la souplesse latérale et longitudinale du cheval. Seuls les exercices à la portée du cheval doivent être demandés par le cavalier sous peine de crispations musculaires qui aboutiraient à une réalisation incorrecte du mouvement.
Pour s’assurer d’être fin prêt et booster sa confiance en lui à l’approche d’une compétition ou simplement pour jouir pleinement des connaissances techniques de son cheval, le cavalier est souvent tenté de répéter à outrance les mouvements de sa reprise.
Or, pour maintenir un cheval en bonne condition physique, il est nécessaire d’insister avec humilité et patience sur son échauffement, gage d’endurance capable de limiter les douleurs ou l’épuisement. Que la discipline du dressage soit un loisir ou un métier, elle doit avant tout se pratiquer dans le respect absolu du corps de l’équidé. Si la détente parait parfois fastidieuse, le cheval ne manquera pas de récompenser un cavalier prévenant en lui offrant en définitive une réalisation harmonieuse de l’exercice escompté.