La vérité est qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise attitude tant que le cheval est franchi, sur la main et qu’il n’évolue pas dans une position unique. Suivant l’âge et l’avancement du cheval, le cavalier aura dans sa boîte à outils une quantité d’options pour positionner la nuque et l’encolure de son cheval. Il y a les exigences de la compétition et il y a toutes les autres attitudes que le cheval devrait adopter à l’entraînement, durant la détente puis au cœur de l’entraînement.
En effet, il est indispensable de varier les positions afin assurer une musculature homogène et complète.
La détente doit être appréhendée comme un long moment de gymnastique et de stretching. Le cavalier doit rechercher un étirement de la ligne du dessus avec un cheval qui tire son nez vers le bas et vers l’avant mais attention, le tout en maintenant une ligne dorsale tendue, du contact sur les rênes, de la rondeur et de l’activité dans les postérieurs.
La nuque le point le plus haut est finalement une position quasiment réservée à la compétition ou à certains moments bien définis à l’entrainement. Plus bas, plus haut, plus loin, plus court … le plus important, c’est la variation !
Changer le cadre devant ne doit pas impacter l’allure. La cadence et l’amplitude doivent rester identiques. Ce n’est en aucun cas parce que vous rallongez les rênes et que vous laissez s’étendre votre cheval qu’il doit accélérer. Les rênes courtes ne doivent pas systématiquement être synonyme de rassembler. À contrario, il est possible de rassembler votre cheval jusqu’à une pirouette au galop ou du piaffer avec des rênes plus longues et une attitude basse.
Après un exercice très rassemblé en position de présentation, nuque le point le plus haut (vous devriez voir la têtière), chanfrein à la verticale, laissez le cheval s’étirer et descendre sa nuque avant de lui accorder un pause.