Le bon contact est vivant, ni trop lourd, ni trop léger avec des rênes ni trop lâches ni trop tendues. Il est égal dans les deux mains même si la flexion ou l'incurvation peuvent légèrement et momentanément modifier ce parfait équilibre.
Le cavalier doit avant tout faire preuve d’une grande rigueur dans sa position : les doigts doivent être fermés sur les rênes, les poignets dans le prolongement de l’avant bras, les paumes des mains face à face et les pouces au dessus. En conservant systématiquement cette position, des exercices simples permettent de travailler l’équilibre général du cheval en perfectionnant son contact. C’est le cas notamment des transitions entre et à l’intérieur des allures qui peuvent être utilisées sans limites.
Lors d’une conférence organisée par British Dressage en Novembre 2012, Carl Hester, champion olympique, expliquait qu’en demandant au cheval d’alterner entre des plus grandes et des plus petites foulées tout en maintenant voire en augmentant la rapidité des postérieurs, le cavalier l’encourage à tenir sa nuque et maintenir son équilibre.
L’utilisation de nombreuses voltes, en particulier au galop, en conservant l’activité tout en veillant au rythme, incite également le cheval à améliorer son équilibre, à employer l’intégralité de son corps et de se fait à produire une plus grande qualité de contact. C’est aussi le cas du travail latéral, à commencer par les cessions à la jambe, qui permet d’assouplir le dos du cheval tout en s’assurant de l'acceptation des aides du cavalier.
Le cavalier doit pouvoir nuancer à volonté l’intensité du contact et obtenir du cheval une réaction immédiate. Afin de s’assurer de la capacité du cavalier à réduire le contact au minimum, la Fédération Equestre Internationale et la Fédération Française d’Equitation ont intégré dans leurs textes de reprise deux exercices clés.
Le premier consiste à avancer les mains et rompre le contact, le cheval doit alors maintenir son attitude aussi bien que son allure, les rênes visiblement détendues.
Le second consiste au contraire à laisser filer les rênes, le cheval devant alors se déplier vers l’avant et vers le bas tout en cherchant à maintenir le contact quelle que soit la longueur des rênes.